RÉFLEXION SUR LES MARCHÉS

Bonjour à toutes et à tous,

Après un été occupé pour l’équipe Patrimonia, nous sommes heureux de prendre quelques minutes pour vous informer des dernières nouveautés ainsi que de vous mettre à jour sur les marchés.

  • L’équipe s’agrandit. Il nous fait plaisir de vous présenter officiellement Aidan Moisan. Aidan a passé l'été avec nous en tant que stagiaire. Il a accepté de se joindre à notre équipe à temps partiel pendant qu'il termine ses études à la John Molson Business School. Il a été d’un grand soutien pour nous jusqu’à présent. Bienvenue Aidan!
  • Comptes CELIAPP. Vous recevrez dans les prochains jours une communication sur le CELIAPP, ce nouveau compte créé par le gouvernement fédéral afin d’économiser pour l’achat d’une première propriété. Le régime est très avantageux (hybride entre le CELI et le REER). Bien qu’inutile pour la majorité d’entres vous, il pourrait s’avérer intéressant pour vos proches. N’hésitez pas à leur relayer l’information.
  • Isabelle participe cette semaine à une formation à Vancouver, réservée aux équipes les plus importantes de Raymond James au Canada. Elle reviendra parmi nous la semaine prochaine.
  • Bénévolat : Votre équipe Patrimonia a participé à plusieurs événements de bienfaisance cet été, y compris, entres autres:
    • Le nettoyage printanier de la Colonie Sainte-Jeanne d’Arc.
    • La préparation de repas pour le Manoir Ronald McDonald.
    • Le Cyclo-Défi contre le cancer. Laurent et Aidan ont parcouru les 150 km, Laurent étant également le principal organisateur de l’équipe Raymond James.
  • Nouveau système de prise de rendez-vous en ligne (évidemment, vous pouvez toujours nous téléphoner!). Nous avons adopté un nouveau système de rendez-vous qui vous permet de directement planifier une rencontre avec nous à votre guise, en personne, en virtuel ou par téléphone avec un accès direct à notre agenda. Les commentaires jusqu’à présent sont très positifs. N’hésitez pas à nous donner votre avis.

Pour Erik : https://calendly.com/erikmoisan-fr

Pour Guillaume : https://calendly.com/gdtessier-fr

Passons maintenant à notre compte-rendu écono-politico boursier.

Après une année 2022 difficile pour la bourse et les titres à revenu fixe en général, 2023 souffle un vent d’optimisme avec un rebond ma foi spectaculaire aux États-Unis, et ce principalement pour les grandes sociétés technologiques qui étaient parmi les grandes perdantes de l’année dernière. Aussi spectaculaire soit-il, le rebond est toujours insuffisant pour ramener les marchés à leurs niveaux de la fin 2021, tant au Canada que de l’autre côté de la frontière. Les titres à revenus fixe quant à eux, errent toujours près du creux du début de l’année avec un rendement négatif. Qu’est-ce qui nous attend pour la suite? Trois petits coups de chiffon sur ma boule de cristal et vite, je vois des profits, du bonheur et la paix dans le monde en 2035. Si seulement c’était aussi simple... Guerre en Ukraine, attaque du Hamas en Israël, le retour de Donald Trump, l’élection de Javier Milei en Argentine qui vient s’ajouter à quelques gouvernements élus considérés d’extrême droite en Italie, en Hongrie et en Pologne par exemple... Tenter de rassembler toutes les pièces du puzzle géopolitique en ce moment n’est pas chose facile. D’un point de vue économique, le sentiment du marché semble principalement affecté par les données sur l’inflation et donc les mouvements de taux d’intérêt, en prévision des décisions des banques centrales. La grande question est « quand les banquiers centraux commenceront-ils à abaisser les taux directeurs? » et « le feront-ils trop tard? ». Les conséquences des hausses de taux de 2022 commencent à peine à se refléter dans l’économie réelle. Le consommateur appuie doucement sur la pédale de frein à en croire les résultats des grands détaillants aux derniers trimestres. Heureusement, une baisse de la demande à elle seule peut aider à ralentir l’inflation et rassurer les banques centrales (N’était-ce pas le but recherché?).

Que nous dit la bourse? N’oublions pas que le marché (bourse, taux d’intérêt, devises) a souvent été un bon indicateur précurseur de la tendance des profits des sociétés et donc, par la bande, de l’économie (et non l’inverse!). Alors que les chiffres sur l’inflation (IPC) étaient plus forts qu’anticipé à la fin de l’été, la bourse reculait et les taux d’intérêt sur le marché repartaient à la hausse de plus bel. En octobre, le scénario inverse s’est présenté. Une hausse des prix (faut-il le rappeler, une faible inflation est tout de même une hausse des prix) plus faible qu’anticipée que prévu aux États-Unis (0% sur 1 mois mais 3,2 % annualisé pour le dernier trimestre) a conduit les indices boursiers vers l’une des meilleures journées depuis deux ans pour donner suite à l’annonce, le 14 novembre dernier. Une hausse encore plus marquée s’est produite chez les plus petites sociétés cotées en bourse (petites capitalisation, indice Russell 2000). Les courbes des taux d’intérêt aux É.U. et au Canada quant à elles, se sont ajustées en diminuant sur toutes les échéances (anticipation de baisse de taux à venir!). La courbe de taux d’intérêt est toujours bien inversée des deux côtés de la frontière mais nous voyons un certain regain du taux de long terme (30 ans) au-dessus du taux à 10 ans aux États-Unis. Ce qui n’est toujours pas le cas au Canada… Cela dit, supposons que l’inflation soit réellement sous contrôle, cela ne se fait pas sans heurt. Au Canada, 3,4 millions d’hypothèques seront renouvelées à des taux considérablement plus élevés en 2024-2025 (https://financialpost.com/news/3-4-million-canadians-renew-mortgages-2025). Bien que la situation soit moins problématique chez nos voisins du sud (les hypothèques étant généralement sur le terme d’un taux fixé sur 30 ans), ils ont aussi leurs lots de problèmes avec les emprunteurs. Entre autres choses, les propriétaires d’édifices à bureau sont dans l’incapacité de refinancer leurs propriétés, une situation actuellement pire que lors de la crise financière de 2008-2009 (Rappelons-nous qu’à ce moment, les prêteurs étaient en faillite). Le nombres de prêts commerciaux en défaut a triplé dans la dernière année. Les banques ne prêtent tout simplement plus dans ce secteur et les assureurs sont plus prudents. Il y aurait 1 milliard de pieds carré d’espace à bureaux inoccupé au pays, soit l’équivalent de 370 Empire State Building selon le Wall Street Journal (https://www.wsj.com/real-estate/commercial/office-landlords-cant-get-a-loan-anymore-ee8a0b08?page=1). La hausse des taux bien sûr, mais appuyée par une baisse des prix de location des tours à bureau créée par le télétravail, sont en cause.

Le marché étant (relativement) efficient, il s’ajuste rapidement lorsque les perspectives sont sombres (ou plutôt lorsque la visibilité est faible…). Les seuls secteurs en hausse sur 1 an et 2 ans sont : les secteurs des technologies aux É.U. et de la consommation de base (Alimentation Couche-Tard, Metro…) au Canada. Peu de choses ont changé depuis janvier de cette année avec les secteurs plus exposés aux taux d’intérêt (secteurs des services publics, de l’immobilier, des finances, bancaire et des télécommunications) toujours en baisse année à jour.

À l’heure actuelle, nous demeurons prudents dans notre sélection d’actions et analysons les opportunités dans différents secteurs déjà abattus par le marché. Il y a toujours beaucoup d’opportunité dans les obligations à escompte de qualité actuellement. Plusieurs émetteurs d’obligations transigent à des niveaux qui permettent un rendement brut de plus de 5 %, mais qui dans des comptes imposables au Canada, se comparerait au net à des CPG d’environ 7%. Cela dit, si notre scénario de base de baisse de taux dès 2024 se matérialise, les obligations de 3 à 10 ans d’échéance achetées dans les derniers mois pourraient bénéficier d’un gain en capital plus important avant l’échéance.

Trêve de commentaires économiques secs et ennuyeux, nous vous laissons retourner à vos occupations. N’hésitez pas à planifier une rencontre avec nous dans les prochaines semaines grâce à notre nouvel outil d’agenda ou en nous téléphonant (les bonnes vieilles méthodes!).

Bon début d’hiver et à très bientôt,

Erik & Guillaume

Votre équipe Patrimonia chez Raymond James

Avertissement

Erik Moisan et Guillaume Desjardins-Tessier sont des gestionnaires de portefeuille avec Raymond James Ltd. Les points de vue sont ceux des auteurs et pas nécessairement ceux de Raymond James Ltd. Les investisseurs qui envisagent un investissement doivent consulter leur conseiller en placement pour s'assurer qu'il convient les circonstances de l'investisseur et la tolérance au risque avant de prendre une décision d'investissement. Raymond James Ltd. est membre du Fonds canadien de protection des épargnants. Les placements dans les fonds communs de placement peuvent faire l'objet de commissions, de commissions de suivi, de frais de gestion et d'autres charges. La valeur de nombreux fonds communs de placement peut varier fréquemment. Le rendement passé n'est pas indicatif du rendement futur.

Non destiné à solliciter des clients qui travaillent actuellement avec un conseiller en placement de 3Macs ou Raymond James. Si vous préférez ne pas être sur notre liste de diffusion électronique, veuillez répondre à ce courriel avec DÉSABONNER dans la ligne d'objet.

Disclaimer for US resdidents

Raymond James (USA) Ltd. (RJLU) advisors may only conduct business with residents of the states and/or jurisdictions for which they are properly registered. Therefore, a response to a request for information may be delayed. Please note that not all of the investments and services mentioned are available in every state. Investors outside of the United States are subject to securities and tax regulations within their applicable jurisdictions that are not addressed on this site. Contact your local Raymond James office for information and availability. This website may provide links to other Internet sites for the convenience of users. RJLU is not responsible for the availability or content of these external sites, nor does RJLU endorse, warrant or guarantee the products, services or information described or offered at these other Internet sites. Users cannot assume that the external sites will abide by the same Privacy Policy that RJLU adheres to. Investing in foreign securities involves risks, such as currency fluctuation, political risk, economic changes, and market risks.

Raymond James (USA) Ltd., member FINRA / SIPC