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L'investisseur avantagé : Conseils pour la planification financière estivale (ép 98)

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Yannick Rivest, planificateur financier, se joint à l'animateur Chris Cooksey pour discuter de la planification financière estivale :

  1. Selon vous, comment un planificateur financier contribue-t-il au succès de l'investisseur?
  2. Dans quelle mesure est-il important que votre plan évolue au fur et à mesure que vous vous développez et que votre situation change?
  3. Nettoyage de printemps et d'été - alors que nous commençons à penser à la saison estivale et aux vacances, quels sont les conseils à donner aux personnes qui seront distraites par les plaisirs de l'été?
  4. Quelles sont les « erreurs » les plus courantes que vous constatez lorsque vous discutez de planification avec des clients/investisseurs?
  5. Chez Raymond James, nous sommes ravis de pouvoir offrir à nos clients des solutions globales de gestion de patrimoine. Qu'est-ce que cela signifie?

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Transcript

Chris Cooksey : Bonjour et bienvenue dans L’investisseur avantagé, un balado de Raymond James Ltée, qui offre une perspective aux investisseurs canadiens voulant rester informés et concentrés sur le succès à long terme. Nous sommes le 21 juin 2024. Je suis Chris Cooksey du service Communications d’entreprise et marketing de Raymond James, et aujourd’hui, Yannick Rivest, planificateur financier, vient participer au balado pour nous donner des conseils de planification financière à mettre en œuvre cet été. Bienvenue à L’investisseur avantagé, Yannick. J’espère que vous vous portez bien.

Yannick Rivest : Je vais bien, merci. Et vous?

Chris Cooksey : Je suis en pleine forme. C’est une belle journée aujourd’hui! Nous sommes enthousiastes parce que c’est vendredi, nous avons hâte à la fin de semaine et à cette conversation, car nous entrons dans la période des grandes vacances d’été, qui vient avec les longs week-ends et tout le reste. Nous savons qu’au Canada, l’été est bien mérité, alors je comprends que les gens veuillent partir à la découverte du pays, au bord d’un lac ou voir leur famille et leurs amis. J’aimerais connaître votre avis sur la manière dont les investisseurs peuvent s’assurer que leurs portefeuilles continueront à remplir leurs fonctions, même si leur attention se porte sur d’autres sujets. Cela vous convient-il?

Yannick Rivest : Oui, complètement.

Chris Cooksey : Super! Commençons par une question de base, celle de la planification financière générale. Comment un planificateur financier comme vous peut-il contribuer à la réussite de l’investisseur?

Yannick Rivest : Voici ce que vous devez savoir. Tout d’abord, dans le cadre des objectifs financiers, nous mesurons la faisabilité des objectifs de l’investisseur. Par exemple, peut-il conserver son mode de vie actuel tout au long de sa vie? Nous évaluons également s’il met suffisamment d’argent de côté pour ses projets. Nous évaluons ses stratégies actuelles afin de déterminer si elles optimisent sa situation actuelle. Nous analysons des stratégies fiscalement avantageuses afin de garantir que l’investisseur économise de l’argent aujourd’hui, demain et au-delà. C’est-à-dire à court, à moyen et à long terme, afin de les aider à économiser sur l’impôt tout au long de sa vie et à accroître son patrimoine net. De plus en plus d’études révèlent qu’un client qui travaille avec un planificateur financier et des conseillers augmente sa valeur nette deux à trois fois plus qu’un client qui ne travaille pas avec un conseiller et un planificateur financier. Il est très important d’avoir des objectifs financiers et de travailler avec un planificateur financier et votre conseiller.

Chris Cooksey : C’est tout à fait logique. Je pense que le planificateur financier et le conseiller possèdent évidemment beaucoup de connaissances, mais l’un des principaux avantages est qu’ils se concentrent davantage sur ce qui est important pour les gens, c’est-à-dire sur la maîtrise des émotions. Êtes-vous d’accord avec cela? Dans quelle mesure est-il important que les objectifs d’une personne évoluent en même temps que sa vie? Parce qu’évidemment, l’idée qu’on s’est faite à 25 ans peut drastiquement changer en cours de route. Comment cela influence-t-il les choses?

Yannick Rivest : Je suis tout à fait d’accord. Pour ne pas citer l’un de mes films préférés, Demoiselles d’honneur, les gens changent et nous changeons; c’est un fait. Mais lorsque nous établissons des projections financières ou des objectifs financiers, ce que nous faisons, c’est que nous prenons la situation du client et la projetons dans l’avenir. En se basant sur des hypothèses, comme l’inflation, le taux de rendement, et même le niveau des dépenses, nous pouvons avoir une bonne idée de ce qui peut se produire plus tard, en essayant de voir les angles morts futurs. Personne n’a de boule de cristal, ou du moins une qui fonctionne; nous ne connaissons pas l’avenir. C’est pourquoi nous aimons revoir les objectifs financiers tous les trois à cinq ans environ, ou lorsqu’un changement important survient dans la vie d’une personne, car nous voulons savoir s’il faut modifier les stratégies actuelles ou choisir de nouveaux objectifs. Il s’agit donc d’un point très important. Et je dirais que c’est la même chose pour votre testament. Certaines personnes le rédigent et le laissent dans le fond d’un tiroir toute leur vie. Mais nous changeons, et nos objectifs aussi. Il est toujours bon de relire son testament tous les trois à cinq ans et peut-être de le réécrire.

Chris Cooksey : Je vois. Évidemment, nous avons tous l’habitude de faire le ménage du printemps ou de nous préparer pour l’été. Vous savez, préparer votre terrasse, préparer le barbecue, ce genre de choses. Et si nous pensons à l’été et aux vacances, quels sont les conseils à donner aux personnes qui risquent d’être distraites par les plaisirs estivaux?

Yannick Rivest : Il faut tenir compte du fait que lorsque nous profitons du beau temps, établir un budget devient plus difficile. Nous avons du mal à le faire, car nous entrons dans un état que j’appelle le « mode vacances ». En mode vacances, il n’y a pas de budget ni de limite de dépenses. Nous remettons constamment ces choses à plus tard. Il n’est pas rare de se soucier des factures qu’au retour des vacances. C’est pourquoi être proactif à ce sujet et essayer de mesurer ses dépenses est une bonne chose. J’ai mon propre petit compte d’épargne que j’ai nommé « Prêt pour l’aventure ». Chaque semaine, j’y dépose 75 $, et le montant est réservé aux vacances. En date de ce matin, j’ai 1 000 $ sur ce compte. Je sais que je pars en croisière en septembre. J’ai hâte! Disons qu’en septembre je disposerai de 1 500 $ sur ce compte. Je sais combien je peux dépenser pour des choses aléatoires, comme des épices parce que j’adore cuisiner et que j’aime acheter des épices du monde entier, ou un nouveau t-shirt que je ne porterai peut-être jamais. Toutefois, nous devons limiter nos dépenses, et la meilleure façon de le faire est d’être proactif, de mettre de l’argent de côté et de dépenser cette somme uniquement.

Chris Cooksey : En effet, vous avez raison. Quelles sont les erreurs les plus courantes que vous constatez lorsque vous planifiez et discutez avec des clients et des investisseurs?

Yannick Rivest : Les préjugés que les gens ont. Et il y en a tellement, parce que les gens pensent qu’il y a des recommandations de planification pour tout le monde. Par exemple, le fait de garder son REER dans un FERR jusqu’à l’âge de 71 ans, ou de recevoir les prestations de son RPC à l’âge de 60 ans. Il y a donc beaucoup de préjugés relatifs à la planification, et ma réponse à ces préjugés est la suivante : ça dépend. Parce que tout le monde est différent, et c’est ce qu’il y a de beau avec les êtres humains, nous sommes tous différents. Dans le même ordre d’idée, nous devons toujours tenir compte de la situation d’une personne en adoptant une approche holistique, car la réponse sera différente pour chacun d’entre nous.

Chris Cooksey : Ça se tient. Pour ce qui est de l’été, il ne s’agit pas de surveiller ses placements tout au long de la saison, car si l’on dispose de bons objectifs établis à l’avance, il n’est pas nécessaire de s’en préoccuper, sauf si l’on traverse un événement de la vie qui nécessiterait un changement. Est-ce exact?

Yannick Rivest : Tout à fait. Et il faut se rappeler une chose : la stratégie à long terme a besoin d’objectifs à long terme, et nous devons la traiter comme telle, tandis que les stratégies à court terme nécessitent des objectifs à court terme. Nous examinons la situation au jour le jour. Prenons par exemple un compte bancaire à court terme. Vous pouvez le consulter chaque semaine et c’est très bien, mais en ce qui concerne les stratégies à long terme relatives à vos investissements ou à votre retraite, parlez-en à votre conseiller et faites-lui confiance, car il est là pour vous aider à faire fructifier ces actifs au fil du temps.

Chris Cooksey : Et je suppose qu’il faut faire correspondre l’objectif à la stratégie, n’est-ce pas? Par exemple, si vous devez bientôt verser un acompte, vous ne voulez pas le mettre dans un placement trop risqué.

Yannick Rivest : Exactement, et c’est vraiment très important. Nous appelons cela l’horizon de placement. Prenons par exemple l’ouverture d’un REEE pour financer les études d’un enfant. Nous allons vérifier l’âge actuel de l’enfant, la date à laquelle il aura 18 ans et le nombre d’années restantes. Ainsi, nous pouvons investir. Si l’enfant est plus âgé, ces placements doivent être plus sûrs. Plus l’horizon de placement est long, plus nous pouvons être dynamiques.

Chris Cooksey : Chez Raymond James, nous sommes très enthousiastes à l’idée de pouvoir offrir ce que nous appelons des solutions globales en gestion de patrimoine. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement?

Yannick Rivest : Tout d’abord, au sein de l’industrie, il y a un changement qui se produit chez les conseillers en placement, et je suis totalement en faveur de ce dernier. Les conseillers deviennent désormais des conseillers en patrimoine, car nous ne gérons plus seulement des placements. Nous gérons des patrimoines et conseillons des solutions patrimoniales globales, et je suis très fier que Raymond James offre cela. Il s’agit d’une équipe de spécialistes qui sont là pour conseiller les clients en cas de besoin. Cette équipe offre des services de gestion de portefeuille, des solutions d’assurance, des solutions fiscales, des services de succession et de fiducie, des dons de charité et, bien sûr, des services de planification financière. C’est la raison pour laquelle je suis ici. En réalité, nous travaillons en partenariat avec les conseillers et leurs clients. Nous nous engageons dans un processus de découverte approfondie des objectifs du client et concevons un plan personnalisé à mettre en œuvre, puis nous faisons un suivi et des ajustements en continu avec le client. Nous mettons le client en contact avec des spécialistes qui l’aideront à utiliser sa richesse pour créer la vie qu’il envisage.

Chris Cooksey : C’est formidable. Je suis certain que, comme moi, même si je ne suis que du côté du marketing et que je n’ai pas les connaissances approfondies que vous auriez dans ces circonstances, vous avez des amis et des membres de votre famille qui vous posent des questions. Je leur dis toujours qu’ils devraient faire appel à un conseiller et qu’ils ne devraient pas se fier au gars des communications. Quelles sont les questions les plus fréquentes que vous posent les membres de votre famille et vos amis?

Yannick Rivest : Je reçois tellement de questions, toutes différentes. L’une des principales questions que l’on me pose est la suivante : où dois-je placer mon argent? Devrais-je le verser dans mon CELI ou dans mon RER? Est-ce que je mets suffisamment d’argent de côté? Mes prestations de retraite sont-elles suffisantes? Malheureusement, ma réponse est toujours la suivante : ça dépend. Parce que cela dépend toujours d’un grand nombre de facteurs. J’entre plus en détail, en essayant de comprendre leur situation, mais il n’y a pas une solution qui convient à tous, malheureusement.

Chris Cooksey : Mais comme vous venez de le dire, c’est amusant, car les gens se demandent toujours où ils devraient investir, plutôt que ce qu’ils essaient d’accomplir. Est-ce un problème courant que vous rencontrez?

Yannick Rivest : C’est courant. Aussi, les gens essaient. Nous voulons tous gagner plus d’argent, plus facilement, plus rapidement, et ainsi de suite. C’est une question de tendances. Nous en avons tellement vu par le passé, et lorsqu’on jette un œil aux tendances, on peut se rendre compte qu’un actif a peut-être vraiment augmenté. Parlons de GameStop. Il s’agit d’une super tendance qui a commencé sur Twitter/X. Je ne me souviens pas exactement de ce qui s’est passé, mais tout le monde a commencé à acheter ces actions et à en augmenter le prix, parce que c’est un marché libre. Les résultats sont directement au rendez-vous. Beaucoup de gens ont malheureusement manqué la tendance. Nous l’avons vu avec le bitcoin, nous l’avons vu avec tant de NFT. Je ne sais pas si vous vous souvenez des anciens NFT que vous pouviez acheter pour 10 millions de dollars, ces Bored Apes pixellisés, ou bien les œuvres d’art pixellisées, que j’ai essayé de faire pour m’amuser. Je me suis dit : je vais ouvrir Microsoft Paint avec la grille, la mettre en super pixellisation et je vais peindre une montagne, puis essayer de vendre mon œuvre pour 10 millions de dollars, ce qui n’est jamais arrivé. Mais, si l’on s’en tient toujours aux tendances, on rate toujours le coche, c’est pourquoi il faut toujours planifier à long terme. C’est la meilleure stratégie, et il faut vraiment travailler avec votre conseiller pour cela, car il a les connaissances nécessaires. C’est ce qu’il fait à temps plein. Il ne se contente pas de lire un article pendant la fin de semaine et de se dire qu’il sait ce qu’il faut faire ensuite, car personne ne le sait. Là encore, personne ne dispose d’une boule de cristal fonctionnelle. En effet, on peut acheter une boule de cristal, mais elle ne fonctionne pas vraiment. Ne perdez donc jamais de vue le long terme. C’est la meilleure chose à faire.

Chris Cooksey : À l’approche de l’été, faites confiance à vos objectifs. J’espère que vous en avez. Si ce n’est pas le cas, parlez-en à votre conseiller Raymond James. Il peut vous proposer un rendez-vous avec un membre de notre équipe de planification financière, comme Yannick ici présent. Ayez confiance en vos objectifs. Ne vous précipitez pas et assurez-vous que vous prévoyez un budget pour ces vacances et ces moments de plaisir. Soyez proactif. Ce sont vos économies; travaillez avec tout le monde pour obtenir la solution dont vous avez besoin. Génial. J’aimerais vous remercier d’avoir pris le temps de venir nous parler aujourd’hui, Yannick. Je vous en suis reconnaissant. Nous espérons que vous vous joindrez encore à nous à l’avenir.

Yannick Rivest : Je serai ravi de revenir, merci beaucoup, Chris.

Chris Cooksey : Merci. Vous pouvez communiquer avec nous à l’adresse advantagedinvestorpod@raymondjames.ca. Abonnez-vous sur Apple, Spotify ou l’application où vous trouvez vos balados. N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller si vous avez des questions. Merci d’avoir pris le temps de nous écouter aujourd’hui. À la prochaine. Portez-vous bien.

 

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